Il y a bien le passage hebdo de Marie qui aide à la maintenance de propreté des communs, mais…

Trop souvent, à peine 2 h 00 après son passage, le sol est dégueulasse, effaçant son action. 200 euros / mois pour 4h00 de propreté mensuelle, est-ce utile ?

• Certains ont des activités salissantes, ce n’est pas un problème, mais à leur responsabilité de nettoyer avant de quitter les lieux en simple respect des autres ou des invités. Pas 2 jours après, avant de partir.
• Les outils communs doivent être remis à la place où ils ont été pris et non jetés en vrac
• Frigo commun (ne pas laisser sa nourriture pourrir). Si vous n’êtes pas certain de la consommer dans les jours suivants, rapportez-là chez vous ou donnez là >>> étagère commune ou autre avec un post-it dessus par exemple.
  • Eviter les sur-emballages, les jeter directement pour ne garder dans le frigo que le produit.
• Machines à café : Basile nous a confié une machine expresso fort appréciée de tous les amateurs de café. La maintenance n’était pas incluse. Cette machine doit être nettoyée (le réservoir sous l’emplacement des tasses se remplie inexorablement et bien souvent déborde souillant un peu plus le plan de travail. Merci de penser à vider et nettoyer de temps en temps ainsi que le plan de travail. Hop ! un coup d’éponge = 30 secondes.
  • La machine à café filtres = idem.
• Four Micro-ondes : Je m’en suis servi la veille, mais le lendemain après-midi il ne s’allumait plus. Court-circuit ? Trop de mandales ? Je ne sais pas. Il est décédé. Dommage, c’était fort pratique. J’en profite pour rappeler qu’il n’est pas nécessaire de claquer la porte de ces matériels, d’autant plus en collectivité, ce sont des milliers d’ouvertures / fermetures qu’on leur fait subir. Globalement :
• il n’est ni nécessaire ni recommandé de claquer quelques porte que ce soit, ça abîme les montants, les fixations, les murs et après il faut réparer ou payer pour faire réparer.
• Balais / Serpillères : Les balais-serpillères sont certes un consommable (1 de plus) mais non un jetable. Après usage merci de les rincer avant rangement dans le placard blanc du couloir et de les laisser la tête en l’air, donc appuyées sur leur manche pour aider à leur séchage rapide plutôt qu’elle ne sèchent pas en contact avec le bois qui ne manquera pas de pourrir à son tour.
• Nuisances sonores / olfactives : comme chacun l’a peut-être remarqué, les ateliers n’ont pas de plafond, toute activité des uns est entendus voir subie par les autres.  Dans ces domaines comme dans d’autre, c’est souvent la dose qui fait le poison. Essayons de garder ceci à l’esprit en maîtrisant au maximum ces désagréments ; échanges téléphoniques dépassant les 5 min, discussions à bâton rompus, etc… le mieux est de sortir sur le parking ou d’aller au bistrot…
  • • Solène (Lot2) par exemple a eu besoin pour un projet d’une imprimante 3D à fil. Problème ce genre de machine fait un bruit répétitif des heures durant, un peu comme un dentiste œuvrant avec acharnement sur une mâchoire d’un kilomètre de long. Je lui ai donc proposé 2 solutions : 1 – confectionner un caisson pour atténuer le bruit en s’appuyant par exemple sur les montants de son étagère par exemple. 2 – Déplacer l’imprimante dans la réserve (lot9) qui est munit d’un plafond, d’une porte et de prise de courant. Il est temps de choisir une option. 
  • Je fait pourtant attention au moment du “pré-accueil’ des résidents de prévenir que nous n’acceptons pas d’activités susceptibles d’être sources de nuisances sonores ou olfactives si cela doit faire partie répétée de la pratique de l’artiste ou de l’artisan à moins que ces opérations soient effectuées à l’extérieur. J’ai ainsi refusé en juin derniers 2 designers de meubles 3D pour la raison qu’ils utilisaient 1 imprimante 3D de grande taille qui aurait dû fonctionner des jours durant.
  • Pour les autres activités de travail ; découpe, bricolage, ponçage, grattage, soufflage, tronçonnage, usinage, martelage, papotage, coulage etc… évidemment et depuis toujours également à l’extérieur de l’atelier.
• Poubelle / bennes à ordures : Là encore, il n’y a pas de préposé(e). C’est à chacun(e) de s’en occuper de temps en temps. Celle de la cuisine n’a pas à déborder, inutile d’y ajouter des détritus ou emballages lorsqu’elle est pleine ! Normalement, ça se voit. Préférer retirer le sac plein, le fermer. S’emparer d’un sac neuf et l’introduire. Prendre le sac plein et le déposer dans la benne extérieur.
  • Les bennes extérieures sont à descendre ET à remonter le lendemain sous peine d’amende de la ville. Les jours de descente possibles des bennes sont au choix :

  • lundi / mercredi / vendredi.

  • alors, si vous arrivez à l’atelier un mardi un jeudi ou samedi dans la matinée, chacun peut les remonter vides par le monte-charge si elles sont encore dans la rue. Et si vous arrivez à vélo, alors chacun peut également redescendre pour les remonter. Ce n’est pas plus long que de se rendre au supermarché d’en bas et/ou de faire d’une pierre deux coups : la nourriture et son destin.

Je pense qu’on a fait le tour.